Crimes et jardins
FICHE TECHNIQUE
> Date de sortie : 1991
> Durée : 1 h 30
> Réalisation : Jean-Paul Salomé
> Scénario : Laurent Bénégui, Valérie Bonnier
RÉSUMÉ
Suzanne est une momie piquante, séductrice du troisième âge, des mieux conservées. En ce repas de retrouvailles, tous les pépés jadis brûlants d’amour ont sorti leurs plus beaux habits et espèrent bien reconquérir cette femme joueuse et frémissante. Tous, sauf un, exécuté par une cravate trop serrée, coincée dans un ascenseur. Etrange mort, qui sonne le glas pour toute la galerie d’admirateurs grisonnants. L’hécatombe commence, drôle et sordide : un sauna bloqué pour l’un , une pendaison accélérée pour l’autre, un œuf dur mal avalé pour le troisième… Tous ces petits vieux disparaissent, ne laissant derrière eux que quelques traces d’étamine d’orchidée noire. Viviane, jeune employée à la morgue, part à la recherche du mystère de cette fleur macabre, en compagnie de Martin, un botaniste charmeur…
COMÉDIENS
Magali Noël Suzanne, Ginette Garcin Ida, Zabou Breitman Viviane, Jean-Pierre Aumont Lamoureux, Maurice Baquet Emile, Henri Garcin Edouard, Daniel Gélin Lucien, Dominic Gould Martin, Ged Marlon Lafaille, Michel Robin Georges, Michel Beal Camille, Laurent Bénégui Vendeur au jardin des Plantes, Paul Bisciglia Gardien de serre, Jean Marc Eder Contrôleur SCNF, Michel Feder Valet d’Edouard, Xavier Maly Chris, Bernard Pinet Bouchardeau
GÉNÉRIQUE
> Producteur : Monique Annaud
> Production : Chrysalide Films
> Distribution : Canal +
> Directeur de la photographie : Yves Dahan
> Compositeur : Didier Vasseur
La genèse de Crimes et jardins
Crimes et Jardins est le premier scénario que j’ai écrit avec Jean-Paul Salomé et le premier scénario que j’ai écrit, qui a été porté à l’écran. Jean-Paul m’avait apporté une première version sur laquelle nous avions retravaillé ensemble. Le film était initialement destiné au cinéma, et ne s’étant pas monté, avait trouvé financement en télévision sur canal +.
La presse et Crimes et jardins
Télérama – Marine Landro
Voilà un téléfilm d’une exquise absurdité, où l’on joue au jokari dans les locaux de l’Institut médico-légal, où l’on répare son side-car avec un vaporisateur de parfum, où les ancêtres frétillants trinquent avec des barbes à papa. Rose, jaune, vert, tout s’entrechoque dans un feu d’artifice légèrement morbide, où explosent les acteurs français d’après-guerre, de Jean-Pierre Aumont, bellâtre secret, à Michel Robin, l’ancien frisé qui dessine des cœurs sur des carreaux embués. Une réussite allègre qui donne un coup de jeune à la comédie policière.
Télé 7 jours
De l’humour, du rythme, beaucoup de charme et d’originalité dans ce scénario inattendu. Et quelle distribution ! Un régal.