Les yeux brouillés

FICHE TECHNIQUE
> Date de sortie : 2000
> Durée : 
1 h 25
> Réalisation : 
Rémi Lange
> Scénario :
 
Agnes Obadia, Jean-Julien Chervier

RÉSUMÉ
Antoine et Remi vivent ensemble depuis plus de trois ans. Remi filme leur vie a l’aide d’une camera super-8. Un jour, il se surprend a penser: “Il n’y a plus de desir entre lui et moi”. Peut-etre est-il en train de s’inventer des problemes pour faire de sa vie un vrai film. Comment faire alors renaitre le desir de ses cendres ?
En se creant un obstacle, un amant
Et si, ensuite, la camera jouait le role de l’obstacle dans le nouveau couple, entre Remi et son nouvel amant ?

Comédiens :
Vincent David, Antoine Parlebas, Matthieu Doze, Gregory Alexandre, Emilie Cordelier, Rémi Lange    

> Producteurs : Laurent Bénégui, Laurence Berreur

L'aventure de Les yeux Brouillés

Film auto produit et auto fictionnant de Rémi Lange, Les Yeux brouillés est le deuxième volet d’un travail commencé par l’auteur avec Omelette… dans lequel il avait filmé la réaction de ses proches à son coming-out. Depuis ce premier film je trouve la démarche artistique de Rémi très intéressante et nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises.
Magouric prend en charge l’exploitation commerciale d’Omelette et nous le vendons à Canal +. Puis Rémi m’apporte un premier bout à bout de son nouveau projet : Les yeux Brouillés, qui prend la forme d’un journal dans lequel il narre sa rupture avec son ami. Rupture qu’il semble avoir suscité uniquement dans le but de la filmer. Mensonge ou réalité ?
Magouric entre en coproduction avec Rémi pour achever la production du film et le sortir dans des conditions d’exploitation commerciales normales. A l’arrivée le film est un peu moins bien réussi qu’Omelette, moins tranchant, plus complaisant parfois, mais Lange interroge ainsi les moteurs intimes de la fiction et démontre le flou des frontières entre réel et invention

BA de Les yeux brouillés​

La presse et Les yeux brouillés

Telerama – Pierre Murat
A la lisière du reportage et de la fiction, en marge du cinéma traditionnel, Rémi Lange parle à la première personne, en évitant toute arrogance, pour atteindre, finalement, l’émotion brute.

Cahiers du Cinéma – Jean-Sébastien Chauvin
Victime d’un complexe déplacé mais également de lacunes évidentes (…), le film de Rémi Lange passionne pourtant souvent grâce aux questionnements qu’il suscite malgré – voire contre- lui.

Chronic’art.com – Yann Gonzalez
Victime d’un complexe déplacé mais également de lacunes évidentes (…), le film de Rémi Lange passionne pourtant souvent grâce aux questionnements qu’il suscite malgré – voire contre- lui.