La part des anges

> Date de sortie : 7 février 2019
> Editeur :
Julliard

RÉSUMÉ

À la mort de Muriel, sa mère, Maxime se rend au pays basque pour les funérailles. Il assiste à la crémation en état de choc, et, quand on lui donne les cendres, ne sait pas quoi en faire. Il dépose donc l’urne dans le panier à commissions de sa mère pour emmener celle-ci une dernière fois faire ses courses au marché. Une initiative en forme d’hommage épicurien qui devient embarrassante lorsque, entre les étals de fruits et de poissons, apparaît Maylis, la jolie infirmière qui s’est occupée de Muriel jusqu’à son dernier souffle… Comment lui avouer que sa mère loge au fond du sac ?

Écrire sur le deuil avec humour et légèreté, sans pour autant négliger la profondeur des émotions, c’est le pari réussi de cette comédie qui encense la vie. Avec son esprit facétieux et son art de plonger ses protagonistes dans les situations les plus inextricables, Laurent Bénégui compose un émouvant éloge de la figure maternelle, tout en célébrant les plaisirs de l’existence.

La genèse de La part des anges

Voici un livre que je n’aurais pas pu écrire avant que ma mère meure et pourtant j’aimerais qu’elle puisse le lire. A distance de son décès et du tourbillon d’émotions, j’ai éprouvé la nécessité de raconter le deuil d’un fils. Mais un deuil corrigé de joie, d’humour, d’espoir. Car ce fut le ton qu’elle a donné à sa vie. Transformer ma mère en personnage de fiction, m’a aidé, je m’en suis rendu compte pendant l’écriture, à trouver la bonne distance, et a combiné une partie du vide. J’avais déjà ressenti cela avec «  Au Petit Marguery  », le roman, puis le  film , qui a fait la part belle au père. « La part des Anges » est pour ma mère.Aujourd’hui, ils ne sont plus dans la vie ni l’un ni l’autre, mais ils existent fortement chacun dans un livre. Je sais qu’avec le temps, l’oubli, l’effacement progressif des images, les contours de nos disparus deviennent plus flous. Dans les livres, d’une certaine manière, les voilà gravés dans le marbre, même si, évidemment, ce n’est pas tout à fait eux. Le vrai prénom de ma mère était Nicole.

Broché
Livre grand format
Édition Pocket
et Ebook

La presse et La part des anges

Livres-hebdo :  Jean-Claude Perrier
C’est le privilège du romancier que d’améliorer la réalité, pour peu qu’il en fasse un bon livre. C’est le cas ici, avec cette Part des Anges, de Laurent Bénégui, pudique, sensible, riche en rebondissements, et, au final, hymne à la vie qui continue.

L’Alsace. Lag :
“Chienne de mort. La part des anges fonctionne bien, on ne va pas se gêner pour en dire le plus grand bien. C’est fait.”

Les cibles d’une lectrice “à visée” :
“La patte de l’auteur qui aborde toujours ses romans avec humour, ici l’humour est d’un noir ébène.”
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Cultur’elle :  Caroline Doudet
“Un court roman, très beau, très sensible, une célébration de la vie qui nous réserve toujours des surprises !”
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Le puy des livres :
“Tout ça pour vous dire que je n’ai pas su résister au roman de Laurent Bénégui, La part des anges. D’angélique, il n’en a que le titre. Il intervient avec décontraction et parfois exagération mais toujours avec honnêteté le sujet de la mort et de son commerce. Humoristique par certains côtés, il fera frémir d’effroi beaucoup de lecteurs et en fera sourire d’autres. Seule votre sensibilité dira dans quelle catégorie vous intégrez. ” En lire
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France Bleu :   Charlotte   Bouniot
“Emotion et Humour avec La part des Anges de Laurent Bénégui”

Livres-hebdo :  Marlène Métrailler
“Un roman pour dire le chagrin, la perte, la mort et l’amour…
Sans pathos. Avec humour et une forme de légèreté.”

Interviews de Laurent Bénégui : La part des anges