Mon pire ennemi est sous mon chapeau

> Date de sortie : 24 août 2012
> Editeur :
Julliard

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Laurent Minkowski, la quarantaine, est un chercheur en génétique qui ne veut pas se reproduire, comme il est des chirurgiens qui ne supportent pas la viande ou des pharmaciens qui ne jurent que par la tisane. Depuis quelque temps, il est à cran. Le laboratoire privé ou il travaillait l’a licencié, plus personne n’embauche dans le public, et son médecin traitant lui a découvert une forte hypertension artérielle. Bon, vous me direz qu’il y a des millions de gens comme lui dans notre pays. Mais le vrai problème de Laurent, c’est qu’il vit avec Juliette, de vingt ans sa cadette. Persuadé qu’il doit paraître rassurant en toutes circonstances, voire invulnérable, il se lance dans des larcins de proximité pour lui cacher qu’il est au chômage, mais son entrée maladroite et désordonnée dans la délinquance – bandit, c’est comme tout, ça s’apprend – va l’entraîner dans une dégringolade incontrôlée, aussi hilarante que périlleuse.
Apprenti cambrioleur, il est envoyé dans un appartement huppé du XVIIe arrondissement ou il découvre dans la cuisine un couple abattu, puis un nourrisson caché sous le lit, à demi mort de froid. Pourquoi, au moment de s’enfuir, ne peut-il s’empêcher d’embarquer ce nouveau-né ? Que dire à Juliette pour justifier l’irruption d’un bébé dans leur couple ? Tandis que le double meurtre défraie la chronique, Laurent Minkowski s’aperçoit qu’il a été piégé. Mais en dehors de lui-même, qui pourrait bien lui vouloir autant de mal, et pourquoi ?

Après Le jour ou j’ai voté pour Chirac et SMS, Laurent Bénégui revient avec une comédie policière désopilante.
Un régal !

Billet de l'auteur

Un jour Jean Teulé m’a fait remarquer que dans tous mes romans (ou films) ou presque, il y avait, plus ou moins essentielle, plus ou moins en périphérie du sujet principal, une histoire de bébé ou d’enfant… Evidemment, cela m’avait échappé. Mais cela m’a donné envie d’écrire un roman centré sur la transmission, ce que l’on donne ou pas à ceux qui nous suivent, et comment. La maternité ou la paternité, biologique, de cœur, voire des deux. « Mon pire ennemi est sous mon chapeau » raconte donc la collision d’un couple : Laurent (tiens donc) et Juliette avec un B.V.N.I (Bébé Vivant Non Identifié). Sur le ton d’une comédie policière il s’agit au fond de répondre à cette question : le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un individu n’est-il pas le récit de ses origines ? Laurent, le héros de ce roman, est généticien, ce qui me donne l’occasion de continuer un travail entrepris avec mes précédents romans sur les liens entre les individus et ces sciences qui remodèlent notre monde (après les nanotechnologies du « Tournevis Infiniment petit » et la téléphonie mobile de « SMS »). Bien sûr le choix n’est pas innocent par rapport au sujet et permet de mettre les mains sous le capot…

La presse et Mon pire ennemi est sous mon chapeau

« Mon pire ennemi est sous mon chapeau » a reçu le prix Albert Bichot 2012, dans le cadre du cinquième Salon « Livres en Vigne » à Clos de Vougeot.

Gérard Collard – France 5 
C’est pétillant comme du champagne, fort comme du whisky, sensuel comme un bon cocktail, c’est le roman anti stress que la sécu devrait rembourser !

isabelle Bunisset – Sud-Ouest
Enfin un écrivain qui pratique l’autodérision quand d’autres systématisent l’autoflagellation. Laurent Bénégui affirme son talent de conteur qui excelle dans l’art du contrepoint…Un sens de l’absurde proche de Desproges, une alacrité de style, et avec tout ça une retenue pudique dans l’exposé des sentiments. Chapeau bas.

Le parisien 
Producteur, réalisateur, écrivain, Laurent Bénégui touche à tout avec bonheur. Pas étonnant que ses deux livres « Le jour où j’ai voté pour Chirac » et « SMS » soient en cours d’adaptation au cinéma. Le roman de cet habitant des Lilas est une nouvelle réussite. Une comédie policière pleine d’humour et d’imagination.

Air-France Madame 
Un homme, un vrai. Comédie policière déjantée, il s’agit aussi pour Laurent Bénégui d’en savoir un peu plus sur l’amour, et surtout sur ce désir de maternité des femmes auquel il n’y aurait d’autre choix masculin, semble-t-il, que se soumettre ou se démettre.

Vingt minutes 
Le choix des libraires : La construction de ce roman est habile, fluide, un rebondissement à chaque chapitre, normal me direz-vous, mais drôle et tendre, ça il fallait le faire !

Monique Neubourg – Artravel :
Laurent Bénégui a un meilleur ami, un autre lui-même, très lui-même et fort peu autre, qui travaille régulièrement du chapeau, pour notre plus grand plaisir. Depuis Au petit Marguery, en roman ou en cinéma, il invente des histoires pleines de fantaisie et d’humour, avec un fond un peu sérieux, ce qui n’est pas grave.

L’Est-Eclair :
Une histoire désopilante à rebondissements, drôle et doublée d’un suspense policier implacable.

Ouest-France :
Ces aventures extravagantes, mais toujours imparablement cohérentes sont un regal.

La liberté :
Laurent Bénégui signe un roman hilarant, d’une haute veine comique, jalonné de formules percutantes.

Les 8 plumes (Blog de littérature de l’Express) :
Fiez-vous au titre : à la fois drôle et un rien intriguant. Et bien le livre c’est ça ! Drôle, léger, par moments, mais aussi moins à d’autres instants. On rit beaucoup à ces mésaventures. Rocambolesque, jubilatoire, ça part dans tous les sens pour le plus grand plaisir des lecteurs. Je ne doute pas que vos zygomatiques travailleront dur à cette lecture.

Je me livre (Blog de littérature) :
Titre énigmatique qui prend tout son sens en fin de parcours, ce nouvel opus de Laurent Bénégui n’en demeure pas moins réussi et réjouissant. Ce roman ne souffre d’aucun défaut, une réussite pleine et entière.

Plaisirs à cultiver (Blog de littérature) :
Je ne connaissais pas Laurent Bénégui mais je me suis délectée de son imagination et surtout de son humour. Outre son talent à créer des intrigues farfelues, Laurent Bénégui a un sens de la formule irrésistible.

Cryssilda canal blog (Blog de littérature) :
Un roman bien agréable à lire, drôle, dynamique, inattendu. Très divertissant, qu’il fait bon lire alors qu’on aimerait oublier que la rentrée se rapproche à grands pas.