SMS

> Date de sortie : 24 août 2009
> Editeur :
Julliard

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C’était le jour de la tempête. La maison était inondée. Nathalie ne voulait plus faire l’amour. La banque a appelé, hystérique, pour un trou de 200 000 euros et l’école m’a prévenu que Milo avait une otite. Je suis allé le chercher. Au retour, je le portais dans les bras quand mon téléphone a sonné. Je me suis abrité pour décrocher. J’ai reçu un grand coup sur la tête. Milo a hurlé. Je me suis défendu comme j’ai pu, mais les deux types m’ont arraché mon portable. Alors j’ai laché mon fils. Et je me suis lancé à la poursuite des voleurs. Tout le monde vous le dit. Il ne faut jamais réagir comme ça. Mais il y avait cette fuite dans mon toit. L’entrepreneur qui n’arrivait pas. Les trafics de mon comptable. Et ce SMS, qui enjoignait ma femme de quitter son con de mari. J’ai pensé, sans portable je suis cuit. J’étais sur les serres du jeune à capuche. J’ai tourné dans la première rue. J’avais tellement la rage que j’aurai survolé une finale olympique. J’allais le rattraper quand il a traversé. Je l’ai suivi. Il y a eu un crissement de pneus. Je me suis jeté en arrière. La grosse Audi a dérapé sur la chaussée détrempée et m’a renversé. Le conducteur à jailli, furieux. J’avais abîme son capot. J’ai essayé de parlementer. J’ai pris une décharge de Taser. Deux fois cinquante mille volts sous la pluie. J’étais allongé dans le caniveau, tétanisé, quand m’est venu à l’esprit que j’avais abandonné mon fils de 4 ans, seul, dans une ville peuplée de fous et traversée d’éclairs. Comme j’ai pu, je me suis traîné jusqu’à la porte cochère. Milo avait disparu. A cet instant précis, j’étais persuadé d’avoir touché le fond. Mais honnêtement,

On retrouve dans ce nouveau roman de Laurent Benegui, la fantaisie, l’humour la tendre cruauté qui ont fait le bonheur de ses lecteurs depuis la parution du « Petit Marguery »

Billet de l'auteur

Dans mon huitième roman, un ingénieur en téléphonie mobile se fait voler son portable à la sortie de l’école maternelle où il est allé chercher son fils de 4 ans… en quelques heures, et en l’absence de l’objet qui lui servait (comme à beaucoup d’entre nous) à éviter que les failles de sa vie ne deviennent des gouffres, il va perdre, son travail, sa maison, sa femme… et son fils… Lancé dans une course échevelée contre les tours du destin, il écope à mesure que sa vie prend l’eau sur un rythme infernal. L’humour est la politesse du désespoir, alors on rit aux mésaventures de Laurent (tiens ?). Petite remarque au passage : SMS (Short Message Service) peut aussi signifier Sans Moyen d’en Sortir… 

« Oui, j’ai peur du téléphone portable : J’ai peur de me faire renverser par un type qui téléphone au volant. »
Georges Charpak, prix Nobel de physique. 

« Si les ondes du portable sont créées au cerveau, plus on téléphonera, moins on réalisera le danger… »
Le chat (Philippe Geluck)

La presse et SMS

TF1  – Au-Field-de-la-nuit –  L’émission du 28 septembre 2009   

20 minutes  – Karine Papillaud
« Laurent Bénégui pousse la loi de l’enquiquinement maximum à son paroxysme, tissant un suspense étonnant et maîtrisant le sens du rebondissement en artiste… Sans doute le roman le plus drôle de la rentrée, le plus épuisant aussi pour le lecteur, qui pourtant en demande. »

Le Monde  – Marie-Pierre Subtil
Critique humoristique de la modernité, SMS est son quatrième roman en quatre ans… Laurent Bénégui sait faire rire son lecteur, mais il n’a pas le cœur à rire en ce moment : il est de ceux qui avouent leurs insomnies en cette rentrée littéraire…

L’Est-Eclair  – Libération champagne
Cette comédie irrésistible procure une belle détente et c’est avec délice que l’on retrouve la plume de Laurent Bénégui qui raconte sur un rythme effréné et avec beaucoup d’humour et de fantaisie une semaine de vente !

Le Berry Républicain
Laurent Bénégui enrobe, une fois de plus, intrigues, suspense et catastrophes avec suffisamment d’humour, d’émotion et de réflexion pour conseiller son roman aux lecteurs les plus défaitistes.

Ecran noir.fr  ( http://www.ecrannoir.fr )  – Vincy
Un « After Hours » avec « La mort aux trousses »… Comédie paranoïaque ou drame décalé. Passionnant et pittoresque. Un roman de la rentrée littéraire qui pour une fois n’a rien d’introspectif, et fait écho à notre réalité avec un sens de la dérision salutaire.

Télé Z  – Bruno d’Epenoux
La cocasserie et l’extravagance contestent à l’humour les terribles calamités qui s’abattent sur le malheureux héros de ce roman. La lecture du nouveau livre de Laurent Bénégui est idéale pour remplir la rentrée de gaieté.

La Liberté – Jacques Sterchi A partir d’une disparition, Laurent Bénégui s’amuse surtout à éviter tout ce qui peut crépiter, encoder, et même envoyer une décharge.   

Hebdo Mag
SMS est un récit à la fois drôle et poignant écrit avec une grande dose de dérision et un humour corrosif faisant écho à notre réalité.

Le Crestois
Un livre plein de fantaisie, de cruauté, de folie et d’humour, mais non dépourvu d’émotion !

Le Nouvelliste – Manuela Giroud Laurent Bénégui dirige cette comédie paranoïaque à un rythme d’enfer. Le lecteur a d’autant moins le temps de souffler qu’il est occupé à se marrer. Une critique de notre mode de vie qui résonne comme le grand éclat de rire de la rentrée littéraire. salutaire. 

Le Midi-Libre
Depuis que Laurent Bénégui a porté à l’écran en 1995 son « Au Petit Marguery » plein d’humour et de nécessité, les lecteurs se réjouissent à chacune de ses productions. Gageons que son huitième roman « SMS » les comblera, aussi terrifiant qu’irrésistible.

Le Populaire du centre – Jean-Guy Soumy Laurent Bénégui opssède l’alent de nous entraîner dans un monde de fantaisie et de cruauté. Son écriture est ciselée par nécessité. Car s’il est aisé de faire versé des larmes, amuser relève du tour de force. En ce sens « SMS » est une réussite. Récit haletant mené sur un rythme époustouflant. « SMS » possède la légèreté des textes qui interviennent le trivial par le versant de l’enchantement. 

La Voix du Nord
Une satyre amusante et cruelle de notre monde moderne qui se lit d’une traite

Ouest-France – Florence Pitard Ces aventures, hilarantes et efficaces tambour battant se doublent d’une réflexion sur les aléas des nouvelles technologies. 

Evene.fr  – Faustine Amoré
Pnotre ce qui est de la dimension dramatique, Laurent Bénégui n’a pas son pareil pour planter une intrigue sur la base d’un acte anodin et, donc, a priori banal. Il parvient ainsi à nous rendre son double fictionnel d’autant plus proche et familier. Son art et sa véritable force, ils se trouvent toutefois davantage dans la gestion du crescendo et de l’effet boule-de-neige. Chacun des obstacles imposés sur le sinueux parcours de son narrateur concourt à sa lente descente aux enfers. Le tout sans rien perdre de sa verve comique et de son verbe bien senti. Il y a une bonne dose de tragi-comique dans ce roman hilarant, mais aussi une belle leçon de morale : s’il n’est pas interdit de rire du malheur des autres, il n’est pas interdit non plus de se prospèrer de leurs succès. Car la course échevelée de cet homme contre son destin, ses interrogations, ses remises en question et ses chutes burlesques, sont autant d’indices de la marche lente qu’il mènera vers lui-même. Loufoque, certes, mais Laurent Bénégui ne saurait se contenter de trop de légèreté.

France Info – Philippe Vallet
Il faut se méfier des téléphones portables. Ils occupent une place trop importante dans nos vies. C’est ce que croit le cinéaste et romancier Laurent Bénégui. Dans son huitième roman intitulé SMS , il raconte les malheurs d’un homme qui se fait voler son précieux boitier électronique. Au menu de, fantaisie, humour et cruauté.