J'ai sauvé la vie d'une star d'Hollywood
> Date de sortie : 5 février 2016
> Editeur : Julliard
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Un scénariste au chômage, une star hollywoodienne et un mafieux russe : tels sont les protagonistes du nouveau roman de Laurent Bénégui qui nous revient avec une comédie aussi irrésistible que débridée, comme il a seul l’art de les concocter.
Laurent Labarrère est un scénariste de télévision pas au mieux de sa forme. Quitté par sa femme, limogé de la série à succès sur laquelle il travaillait, flanqué de deux préadolescentes déchaînées avec qui il partage un appartement minuscule, il n’a plus un sou en poche. Une seule solution pour s’en sortir : accepter le contrat que lui propose Boris Modeskovine, un maffieux russe spécialisé dans le trafic alimentaire, obligé de se reconvertir dans le cinéma pour des raisons de santé. Le boulot est prometteur : écrire un film de cinéma, inspiré de la vie du truand dont la vie a croisé miraculeusement celle d’une actrice mondialement célèbre. La somme promise est rondelette : cent mille euros en liquide (en euros, yens, dollars, livres sterling et francs suisses, livrés dans des sacs en plastique, enfin on ne va pas s’arrêter à un détail). Laurent voit dans la proposition de Boris le moyen de s’offrir un relooking de père idéal et de démarrer une nouvelle vie, d’autant que le truand semble réellement être un proche de la célèbre star hollywoodienne. Après tout, pourquoi refuserait-il ? Il suffit d’écrire… et c’est à peu près la seule chose qu’il sache faire convenablement. Malgré tout, rien ne va se passer comme prévu, ni pour le scénariste à la ramasse ni pour le mafieux psychopathe ni pour la star intouchable.
C’est tout l’art de Laurent Bénégui d’organiser avec humour la rencontre entre ces trois personnages qui évoluent dans des mondes qui n’auraient jamais dû se croiser, et de les plonger dans une cascade de situations toujours parfaitement logiques.
La genèse de J’ai sauvé la vie d’une star d’Hollywood
Pour partager mon temps depuis pas mal d’années entre l’écriture romanesque et la pratique ouvrière du cinéma, je connais bien la dinguerie du septième art, cette excitation qui s’empare de tous lorsque paraissent les stars ou que simplement on les évoque.
Dans leur traîne, la notoriété, l’argent, et souvent la simple possibilité d’exercer son métier suspendue à l’accord d’une telle ou d’un tel. Un simple « oui » ou un refus peut faire basculer des existences. Au fond c’est peut-être pour cela qu’on les paye autant, car leur responsabilité est grande…
C’est de cette folie dont j’avais envie de parler dans ce roman, de la manière dont elle touche n’importe qui, même le plus inattendu des maffieux psychopathes, et de la façon dont elle impacte la vie quotidienne des soutiers du cinéma. La star en question avait un nom dans une version du roman, aujourd’hui elle n’est pas nommée, mais le jeu de piste n’est pas très difficile. En fait, savoir qui elle est n’a pas de réelle importance, car les étoiles sont innombrables et brillent toutes à leur niveau.
Le comédien le plus obscur est la star d’un court-métrage fauché, les stars Hollywoodienne les plus populaires font le siège de grands metteurs en scène intellos, les vedettes de Bollywood rêvent de cinéma européen et les grands acteurs français prennent des cours d’anglais à marche forcée. Le romancier, lui, compte les points. Il a le temps pour lui.
La presse et J'ai sauvé la vie d'une star d' Hollywood
L’Est Eclair :
C’est drôle, rythmé, déjanté parfois, et prouve une fois de plus l’imagination débordante d’humour de cet auteur qui enchaîne les succès.
Télé Z : – Bruno d’Epenoux
Laurent Bénégui est un romancier joyeux pour temps moroses dont la fréquentation est conseillée.
Le quotidien : – Serge Bressan
Laurent Bénégui est un galopin. Un de ces auteurs qu’on a plaisir à retrouver parce qu’à chaque roman qu’il envoie, c’est l’assurance de légèreté et de pétillance.
Le télégramme :
« Very bad trip » l’art de Laurent Bénégui est d’organiser avec humour la dégringolade de ces trois personnages qui évoluent dans des mondes qui n’auraient jamais dû se croiser.
Métro (Bruxelles) : – Serge Bressan
Bénégui et son art de plonger les personnages dans une situation explosive.
L’indépendant : – Sylvie Lainé
Laurent Bénégui, dont les livres sont un reflet de notre société raconte avec humour le milieu du cinéma qu’il connait bien et s’empare aussi de l’actualité pour nourrir son intrigue d’une réjouissante liberté.
7officiel : –
Une pure comédie style Hollywood à la française qui nous réserve quelques rebondissements et bien évidemment une Happy end.
Télé 7 jours : – Anne Smith
Cascade de rebondissements, dialogues hilarants.