J'irai au paradis car l'enfer est ici
FICHE TECHNIQUE
> Date de sortie : 01 Octobre 1997
> Durée : 1 h 55 Interdit aux moins de 16 ans
> Réalisation : Xavier Durringer
> Scénario : Xavier Durringer, Jean Miez
RÉSUMÉ
Après le braquage d’une banque qui tourne mal, François se refugie chez un ami de son père qui lui aussi est dans les “affaires”. La menace de la traque policière va bientôt faire éclater la petite bande de truands.
COMEDIENS
François Arnaud Giovaninetti, Bertrand Cardone Daniel Duval, Rufin Gérald Laroche, Claire Claire Keim, Michel Jean Miez, Manuel Jean-Pierre Léonardini, Jacqueline Brigitte Catillon, Pascal Edouard Montoute, Doumé Eric Savin, Antoine Laurent Olmedo, Marco Marc Chapiteau, Roger K Roger Knobelspiess, Simon Simon Abkarian, Max Max Morel, Beaulieu Bernard Cupillard, Baptiste Robert Cordier
> Producteur : Christophe Lambert, Anne François
> Producteur exécutif : Laurent Bénégui, Philippe Missonnier
> Production : AFCL Productions, France. France 2 Cinéma, France
> Distribution : Mars Distribution, France
> Directeur de la photographie : Mathieu Vadepied
> Compositeur : Laurent Coq, Benjamin Raffaelli
> Monteuse : Raphaëlle Urtin
> Chef décorateur : Eric Durringer
> Costumière : Anne Schotte
> Maquilleuse : Anne Bourdiol
BA de J'irai au paradis car l'enfer est ici
L'aventure de J'irai au Paradis car l'enfer est ici
Une des batailles de producteur dont je suis le plus fier. Gérald Laroche, acteur, est depuis toujours un ami, lorsqu’il me parle du projet de long-métrage de Xavier Durringer dans lequel il doit jouer. La productrice du film, Anne François a déjà réuni du financement, mais pas suffisamment pour lancer la production. Cela traîne depuis très longtemps. Je lis le scénario que je trouve puissant, puis je rencontre Xavier et sa productrice, en leur proposant de prendre en charge la production du film. Si Anne-François me laisse les clefs de la maison, je monte le film avec l’argent réuni. Tout le monde s’accorde sur ce principe et je reprends le budget en prévoyant des méthodes de tournage et de rémunération qui s’apparentent plus au « court » qu’au « long ».
J’ai le titre de producteur exécutif et il est vrai que j’ai parfois le sentiment de procéder à des arbitrages qui ressemblent à des exécutions. Il est prévu que Magouric ait un droit à recettes de 5 % du film en rémunération pour son travail, mais ils ne seront jamais versés.
Peu à peu, au forceps, tout rentre dans le mini budget dont nous disposons. En cours de route le film obtient l’avance sur recettes qui nous fait l’effet d’une pluie après une longue période de sécheresse. Le film se tourne et est très réussi. Il reçoit un accueil presse dithyrambique. Personne ne peut se rendre compte à l’écran des conditions excessivement difficiles dans lesquelles il a été fabriqué.